Tout ce qu'il faut savoir sur la nouvelle charte en préparation pour dynamiser le commerce à Monaco

C’est l’un des grands axes de travail de l’Union des commerçants et des artisans de Monaco (UCAM) pour 2023. Son président fait le point sur ce projet et les priorités pour cette année

Le président de l’Union des commerçants et des artisans de Monaco (UCAM), Alexandre Pasta, a récemment dévoilé les axes de travail de l’association pour 2023. Avec cette indéfectible volonté de rendre toujours plus dynamique la vie commerçante de la Principauté, le président précise pour quelles raisons, avec ses collaborateurs, il s’attelle à la refonte de la charte de l’excellence du commerce de Monaco.

Pourquoi une nouvelle charte?

La précédente remonte à 1999. Elle avait été rédigée sous le règne du prince Rainier III. Adoptée par 260 commerçants et travaillée à l’époque en lien avec l’association Qualité Monaco, elle n’est plus au goût du jour, selon Alexandre Pasta. "Particulièrement pour le développement durable et numérique."
En lien avec les représentants des commerçants de chaque quartier, le président a donc lancé en fin d’année dernière la révision de ce document.
Quelles en sont les futures grandes lignes?

"Nous revenons sur la continuité des horaires. Pour la vitalité commerciale de Monaco, il serait bon de cesser la pause du midi." Alexandre Pasta est conscient que la suppression de la coupure méridienne engendre des frais. "Nous sommes là pour accompagner, apporter des solutions. Il reste nécessaire de prendre à bras-le-corps cette question."

L’adhésion aux ouvertures exceptionnelles en fin de semaine fait aussi partie des grandes lignes. "Aujourd’hui, lors des grands événements comme le Grand Prix ou le rendez-vous international de tennis en avril, 70% des commerces à Monaco sont ouverts le week-end. Il serait bon d’arriver à 100%." Sans chercher à ouvrir tous les dimanches, le souhait de l’UCAM est d’identifier ceux de rigueur pour une ouverture pertinente.